Le passage

Que vous inspire le mot « passage » ? En ce qui me concerne je vois le passage comme une frontière entre deux mondes. Cette porte qui, si on l’ouvre, donne accès à un monde mystérieux.

Et si nous ouvrions la porte ? 

Voilà, c’est fait. Maintenant, dans le calme et sans frayeur, asseyons-nous un instant au bord de ce monde vaste et calme. Concentrons-nous un peu afin d’écouter avec solennité le chant du silence. Il est important de bien écouter. Le silence nous parle. Et si l’on fait taire notre mental on entendra bien vite ce que la chanson du silence nous raconte.

Comme le troubadour et avec poésie la chanson nous raconte la vie, l’amour. Écoutons bien. Fermons les yeux. La chanson devient vite vie. Partout, tout autour, en bas, en haut, la vie bat. Et c’est un tumulte qui nous entraine. Un flux incessant. Écoutons bien, ne laissons pas notre mental faire taire ce bruissement. Non, laissons-nous porter par cette vague de bonté, d’amour absolu. Gonflons-nous de cette vie, de cette énergie. Personne ici ne va être juge. Chacun est là, à sa place. Le mental n’a rien à faire ici.

Ressentons. Ressentons. Ressentons. Chuuut, la vague est douce, enveloppante, caressante. Laissons-nous faire. Le mal n’existe pas dans cette partie du monde. Le chant est puissant et nous ne sommes plus vulnérables. Nous sommes là, à notre place, vidés de toute mesquinerie, de toute méchanceté. Nous sommes là pour éprouver l’amour du monde, l’amour de la vie. Chuuut… l’amour, tout bouleversant qu’il est, ne fait pas de bruit. Restons attentifs et sourions. Débarrassons-nous de la laideur, de la torpeur, de la bêtise.

Oublions à cet instant et dans ce monde que nous sommes tous porteur de laideurs, de peurs, de bêtise. Oublions pour ne rester concentrés que sur cette énergie qui nous porte, qui nous élève au-delà de tout, loin et pourtant si proches. Comme nous sommes légers ! Rien ne nous retient. Et c’est à ce moment, quand la vague nous élève au plus haut, que nous savons que nous faisons partie d’un tout, que nous ne sommes pas vains. Alors nous avons envie d’aimer, de chanter, d’aimer encore et vraiment. Nous n’avons pas envie que cela s’arrête. Pourtant la vague est déjà à redescendre, mais elle ne nous laisse pas tomber. Tranquillement elle va nous déposer à la porte, nous caresser une dernière fois pour nous dire « à bientôt ».

Nous sommes là, toujours du côté du monde mystérieux, sachant que nous allons devoir ouvrir la porte pour revenir à notre monde quotidien. Mais nous allons prendre le temps de respirer une dernière fois. Respirons, tranquillement. Imprégnons-nous des senteurs de la vie et de l’amour. Régalons-nous de nous sentir merveilleux, divins. Alors seulement, gorgés de cette vie, nous pouvons ouvrir la porte. Nous n’aurons plus peur. Nous pouvons affronter le monde réel, désarmés et pourtant tellement forts.

Nous ouvrons la porte et revenons à notre monde matériel.  Et parce que nous ne sommes plus les mêmes, chantons. Chantons la vie. Mettons dans le cœur de nos enfants le chant du silence, qu’ils aient envie d’ouvrir, à leur tour, la porte du mystère, qu’ils aillent gonfler leur cœur de pur amour et qu’ils sachent que la vie est précieuse et puissante à la fois afin de savoir aimer.

Avez-vous déjà passé la porte qui ouvre sur l'autre monde ?

Il existe une frontière, un passage entre deux réalités qui donne accès à l'inconnu.

Ne restez pas sur le palier. Entrez ! Continuons le voyage en monde invisible. Vous serez tenté par une prochaine chevauché de la vague d’énergie.

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Le monde invisible, cette belle âme