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La Pépite et la Perle

Voulez-vous que je vous raconte l’histoire de cet homme qui, un jour, se fit envoûter par une pépite ?

C’est l’histoire ordinaire d’un homme qui avait déjà roulé sa bosse. Il n’était pas vieux mais commençait à ressentir le poids de sa vie. Il avait l’âge des premières douleurs, celles qui nous font dire que nos vingt ans sont loin. Ses douleurs, ses tracas quotidiens l’avaient amené à se poser des questions sur ce qu’il était en train de vivre. Le constat ne lui renvoyait pas une très belle image de lui-même. Toutes ces choses qu’il n’avait pas faites, tous ces gens qu’il n’avait pas rencontrés, toutes ces vies qu’il n’avait pas vécues. Il se sentit vieux alors, presque malade.

C’est dans cet état d’esprit qu’il tomba un jour sur une pépite. Peut-être même est-ce la pépite qui lui tomba dessus, l’histoire ne le dit pas. Cette pépite eut un grand impact sur cet homme affaibli par ses ressentiments, par ses échecs, par ses rêves brisés. À la vue de cette pépite au creux de sa main, il eut comme une révélation. Enfin avec elle, grâce à elle, il pouvait reprendre goût à la vie. Il était enfin riche, enfin libre. Il gagnait en puissance. Les autres hommes allaient l’envier et non plus l’inverse. Et surtout, surtout il oubliait d’avoir mal. L’ennui de sa vie ne se faisait plus sentir. Avec elle, il oubliait qu’il était un homme qui se sentait brisé.

Au début, il la cacha dans un lieu sûr, connu de lui seul. Mais il ne pouvait se passer de la voir chaque jour, chaque fois qu’il en avait envie, qu’il en avait besoin. Alors, il alla la chercher, la mit dans la poche de son pantalon, l’amena donc partout. Mais elle était toujours cachée. Il la sortait lorsqu’il était seul, l’admirait et rêvait ce qu’elle allait transformer dans sa vie. « Une pépite, c’est la richesse, c’est la renommée, c’est l’admiration de tous ». 

Il était heureux ainsi, mais il lui fallait plus. Il ne voulait plus la garder cachée. Il la voulait pour lui, avec lui mais que tous et toutes puissent l’admirer et se dire « Quelle chance cet homme peut avoir !!! » Et les hommes de penser « Que n’ai-je moi aussi pareil trésor en ma possession ? ». 

Il l’amena chez lui, dans sa maison. Il ne la cachait plus. Il la mit en un lieu d’où il pouvait la voir chaque jour. Lorsqu’il sortait il la prenait avec lui. 

Mais cet homme avait oublié qu’un jour il avait vécu un peu la même histoire. Ce n’était pas une pépite, c’était avec une simple perle. Une perle de culture, pas de ces perles parfaites comme il en existe mais qui sont si rares que l’homme n’aurait pu s’en offrir une. C’était une simple perle mais qui avait fait la joie et la fierté de l’homme. Cependant, il s’en était désintéressé assez vite.

Il avait d’abord essayé de transformer sa perle mais la seule transformation que l’on peut faire sur une perle c’est de la percer. Il l’avait alors percée en son cœur, se disant qu’il pourrait ainsi la porter en collier et l’avoir chaque jour avec lui. Seulement, il trouva que la perle par sa rondeur, sa nacre lui donnait un air trop féminin, ses amis aurait pu se moquer de lui. Alors, très vite, il la laissa chez lui, en un endroit quelconque. Il ne pensa même pas à la mettre dans un écrin, pas assez précieuse la perle. Et l’oublia là.

En revanche, à la différence d’une perle, une pépite est transformable. Il suffit de la faire fondre et l’on en fait ce que l’on veut. On peut la porter en chaine, en bracelet, en médaillon. Òn peut la transformer en un bijou très féminin comme en une parure masculine. Et c’est ce qui plut à l’homme, ce pouvoir de transformer sa pépite en une chose qui lui corresponde totalement. 

Seulement, à force de transformations, de fonte en fonte, la pépite ne fût plus. Elle perdit tout son charme. Elle n’émerveilla plus l’homme. Elle ne le rendit plus heureux, ni fier. Sur la fin il l’avait voulue en médaillon. Ainsi, c’est en médaillon qu’il la mit au fond d’un tiroir et l’oublia à son tour. 

Sur ses très vieux jours il eut quelques souvenances de sa perle. « Un jour j’eus une perle » et quelques regrets vinrent le harceler. Qu’était donc devenue cette perle, si douce, si ronde. Le vieux chat pourrait peut-être le lui dire. Il avait joué un jour avec la perle, l’avait fait tomber sur le parquet, l’avait fait rouler jusque sur le perron. 

Elle était restée là, un temps, seule. Puis, est-ce le soleil sur la nacre, est-ce les herbes qui ce sont un peu écartées ? Un jour, une pie l’aperçue et se l’accapara. C’est ainsi qu’une pie, finalement, permit à la perle son envol. Une perle volante ça n’avait jamais été vu. Et pourtant…

Aimez-vous ces petits contes ?

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L’âme et l’ego

Cela vous arrive-t-il ? Parfois, je m’englue dans une vision mesquine de la vie, pensant qu’il n’est pas facile d’ôter cette peine qui m’abat, qu’il n’est pas facile d’ôter ce sentiment d’abandon, d’insécurité, de solitude. Puis de passer à une idée toute autre, celle qu’il y a bien plus grand, bien plus vaste, bien plus beau que ces pensées toutes étriquées. 

D’où provient cette oscillation entre le mesquin et la grandeur ? Selon moi, nous sommes les témoins dans ces moments du dialogue entre l’âme et l’ego. L’ego cherchant toujours l’âme sur le terrain de la guerre, tandis que l’âme tente toujours d’apaiser l’ego. Ces deux-là ne sont pas du même monde, ils n’ont pas les mêmes armes, n’ont pas non plus les mêmes mots, ni les mêmes perceptions de la vie.

L’ego est l’enfant du monde matériel. Comme un jeune enfant, il est tout fou. Ne sachant rien il croit tout savoir. Il ne veut croire qu’en ce qu’il voit. Son regard est étriqué et mesquin. Il n’a pas de générosité en lui, seul lui-même compte. Il ne sait exister qu’en s’imposant. Il n’est bien que lorsqu’il envahit l’espace tout entier. Ses propos sont toujours une façon de s’imposer, de se grandir, de se gonfler. L’ego n’a pas de confiance, c’est un grand pessimiste. Ce n’est finalement qu’un grand peureux. Il a peur, peur d’être impuissant et anéanti.

En revanche l’âme, est une vieille grande dame issue de l’invisible. Elle sait tout de la vie et ses arcanes. Elle est calme et sereine. Elle sait, elle ne peut qu’être confiante. Elle sait que l’invisible a de beaux projets pour chacun. Elle sait qu’elle n’est pas seule. Elle connait l’invisible, pourquoi douterait-elle ?

Alors pourquoi laissons-nous si souvent parler notre ego si fort ? Pourquoi avons-nous si peur de la vie et de ce qu’elle nous réserve ? Pourquoi l’ego gagne-t-il si souvent ? Parce que nous avons été élevés avec cette vision d’un monde cloisonné, où l’âme n’est abordée que d’un point de vue religieux. 

Et pourquoi, me direz-vous, l’âme si sage et savante ne gagne-t-elle pas ? Pourquoi nous laisse-t-elle entendre l’ego bien plus qu’elle ne se laisse entendre ? Parce que l’âme nous donne à apprendre. Comme une mère qui sait tout de la vie, elle regarde son enfant, lui donne des conseils, lui dit de regarder toujours plus grand, plus vaste. Mais si son enfant se rebelle et choisit d’écouter l’ego plutôt que la sagesse, l’âme n’entre pas dans le conflit pour expliquer les choses, elle va rester sur la même note à toujours répéter, patiemment répéter. Entendra ou n’entendra pas, l’âme ne s’imposera pas. Elle a tout son temps, parce que son temps est celui de l’invisible, qu’il est infini. À nous de comprendre que notre temps terrestre, lui, n’est pas infini et qu’il nous serait plus bénéfique d’écouter l’âme qui veut nous apprendre la grandeur et la beauté, plutôt que l’ego qui cherche à nous limiter par peur de la grandeur.


De l’ego ou de l’âme, lequel parle le plus en vous ?

 

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L’énergie d’Amour ou l’énergie de Peur

Avez-vous déjà été traversé par l’énergie d’Amour ? Je ne pose pas la question pour l’énergie de Peur tant je suis persuadée que vous l’avez déjà éprouvée.

L’énergie de Peur est l’énergie qui nous anime lorsque justement nous oublions d’être Amour. Lorsque nous oublions d’avoir confiance en la vie. Lorsque nous vivons avec ce sentiment d’insécurité et que jamais nous ne lâchons prise. La majorité du temps, nous avons peur. Nous avons peur, peur de nous-mêmes, peur des autres, peur de ce que la vie nous réserve. Nous ne sommes que peurs. La peur est l’énergie du désespoir. Et pourquoi ? Parce que nous ne nous laissons pas traverser par l’énergie d’Amour.

L’énergie d’Amour n’est pas l’amour dont on parle tant et si mal en Occident. L’énergie d’Amour est cette force vitale qui rend capables de grands effets. C’est une énergie qui, si elle nous transperce, ne peut être gardée pour soi. Si elle nous emplit, nous ne pouvons que l’offrir en retour et l’offrir à toute vie, quelle qu’elle soit. Car, il n’y a alors aucune différence entre un être humain ou un autre, aucune différence entre un faon et une tique, une rose et une « mauvaise » herbe, ni même de différence entre un être humain et une tique.  Avec l’énergie d’Amour il n’y a que la vie. Il n’y a que le miracle de la vie. 

Et ceux qui ne veulent entendre parler de l’énergie de l’Amour sont ceux qui sont emplis de peurs, de grandes peurs. Ce sont ceux qui se raccrochent à des valeurs futiles et qui n’ont aucun respect pour la vie. L’énergie de Peur bloque les issues et ne laisse pas entrer l’énergie d’Amour. Derrière chaque être irrespectueux de la vie, il y a un être transpercé et transformé par l’énergie de la Peur, un être qui ne croit pas ou ne croit plus en la beauté du monde.

Pourtant la vie n’est que beauté. Nous devrions chaque jour lui être reconnaissant, dépenser notre énergie dans cette gratitude-là. Nous devrions regarder la vie en tant que miracle. 

Au lieu de cela, nous dépensons notre énergie à monter des murailles, en nous, autour de nous, autour de nos maisons, délimitant notre territoire comme les chiens pissent aux quatre coins. Alors que si nous nous posions un instant et regardions avec les yeux de l’amour et de la reconnaissance nous mettrions à bas les murs et les frontières, nous saurions sourire à l’autre, celui que nous ne connaissons pas, nous saurions lui prendre la main pour lui insuffler l’énergie d’Amour que nous avons en nous, et lui de faire de même. 

Je ne peux m’empêcher ici d’introduire une citation de Bouddha : « Ainsi qu’une mère au péril de sa vie surveille et protège son unique enfant, ainsi avec un esprit sans limites doit-on chérir toute chose vivante, aimer le monde en son entier, au-dessus, au-dessous et tout autour, sans limitation, avec une bonté bienveillante infinie. Étant debout ou marchant, assis ou couché, tant que l’on est éveillé, on doit cultiver cette pensée. Ceci est appelé la suprême manière de vivre. »

Je suis loin encore d’un tel résultat. Je m’efforce chaque jour d’ôter les pierres qui restent des murailles que je me suis construites tout au long de cette vie et qui obstruent l’accès à ce courant continuel d’Amour. Ôter les pierres une par une afin que l’Amour, le soleil de mon âme, s’engouffre en moi et que mon coeur en soit irradié, et puisse diffuser à son tour en éliminant du même coup toute peur en moi. 

Où en êtes-vous ? Avez-vous fait sauter les murs et les murailles ? Et êtes-vous transpercé et empli de l’énergie d’Amour ?

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Le doigt de l’Ange

Connaissez-vous l’histoire du philtrum, cette petite fossette que nous avons tous entre le nez et la lèvre supérieure ? Il y a beaucoup de spéculations légendaires sur le pourquoi du philtrum. En grec ancien ce terme provient de philtron qui signifiait « charme d’amour ». Dans la mythologie juive, le philtrum est associé au mythe de l’ange qui explique tous les secrets de la vie au foetus.

Selon ce mythe, tant qu’il est dans le ventre de sa mère le bébé possèderait la connaissance des mystères de la création et de la vie. Il resterait relié à l’énergie cosmique universelle et saurait tout de l’univers, de ses secrets, tout de l’Amour et de l’Histoire. Il serait doté du pouvoir infini de création de la beauté et de l’harmonie. Or, au moment de sa naissance, un ange viendrait avec son index lui intimer le silence, lui sceller ainsi les lèvres et lui faire oublier sa connaissance céleste.

Ma version est tout autre. Je ne peux me résigner à croire que l’ange nous a intimer le silence. Alors certes, il a bien mis son doigt sur nos lèvres et nous en avons gardé chacun l’empreinte. Avec ce geste, l’ange nous a suggéré de nous taire le plus souvent possible, une fois que nous serons accueillis dans la réalité matérielle des humains.

C’est pourquoi l’enfant, dans ces débuts ne parle pas. L’enfant écoute et apprend sa nouvelle réalité. Il sait tout du monde invisible mais doit apprendre et appréhender ce nouveau monde.

Puis avec cette nouvelle connaissance lui vient la parole. Et avec la parole lui vient petit à petit l’oubli de l’invisible. L’enfant va y rester sensible, mais sensible seulement. En grandissant, il prend le risque de se faire happer par le monde qui est le nôtre et d’oublier.

L’ange a voulu nous prévenir du danger de la parole. Non seulement la parole est une arme dont on peut se servir pour blesser, pour humilier, rabaisser… mais peut être également un danger pour nous-mêmes. Avec la parole nous oublions de nous connecter à l’invisible. L’invisible a besoin de silence, de longs silences, de vrais silences.

Il faut que notre esprit se taise pour atteindre les contrées de l’invisible où nous pouvons nous ressourcer. Mais pour que notre esprit devienne silencieux, il est essentiel que nous nous taisions.

Le mot a du bon mais il est trop présent dans nos sociétés. Nous sommes assaillis de paroles, les nôtres, celles des autres, celles du monde entier. C’est à qui dira le plus et le plus longtemps. Or, chaque fois que nous prenons la parole, si ce n’est pour dire des choses sensées, nous prenons le risque de nous oublier. 

Alors les recommandations de l’ange ne sont-elles pas celles-ci : « tu as un trésor en toi. Dans le monde matériel, tu vas apprendre et avoir la parole. Il est possible que par cette parole tu t’égares en chemin. Alors le moyen de revenir à la source est de te taire et d’écouter le silence qui te ramènera à l’énergie de la vie. Et pour que tu n’oublies pas je te laisse le souvenir de mon doigt sur tes lèvres ». 

Les Grecs anciens n’avaient pas tort de penser que le philtrum était lié à l’amour car cette fossette est la marque de l’amour de l’ange pour nous.

Voyez-vous la marque de l’ange dans la fossette nasale ? Et quelle serait votre interprétation ?

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La corneille et l’invisible

Je me pose la question : comment l’invisible se manifeste-t-il auprès de vous ?

Pour ma part, c’est avec le cri des corneilles que j’ai renoué avec l’invisible.

En effet, j’ai pris conscience que, lorsque j’entendais les corneilles, le souvenir de ma grand-mère apparaissait. J’en étais même arrivée à me dire, chaque fois qu’une ou plusieurs corneilles croassaient, « Tiens, mémé me rend visite ». Mais pourquoi des corneilles ? Ma grand-mère était une femme très discrète, qui avait toujours peur de déranger. Les corneilles, en revanche, ne sont pas des animaux discrets, leur cri est même plutôt désagréable pour l’oreille humaine. Ne parle-t-on pas de cri et non de chant à propos de ces bêtes ? 

D’où ma question : comment ce cri, si peu discret et désagréable peut-il être la manifestation de ma grand-mère défunte ? D’autant que les éthologues interprètent le cri des corneilles comme une tentative de se faire passer pour plus grandes et plus menaçantes, ce qui n’a jamais été le cas de ma grand-mère.

D’interrogations en interrogations j’en suis arrivée à me dire que le cri de la corneille, certes, me faisait penser à ma grand-mère, mais faisait surtout vibrer l’enfant qui est en moi. Un peu comme si ce cri enclenchait un processus, celui de ma grand-mère me prenant par la main pour me ramener, quelques instants, à l’enfant que j’étais. 

Et oui, parce que l’enfant que j’étais — comme tous les enfants, j’en reste persuadée — était bien plus sensible au monde invisible que l’adulte que j’étais devenue. Cette adulte qui avait besoin de cris stridents et menaçants pour se rendre compte que l’invisible lui rendait visite. 

Pour l’enfant, il n’y a pas de frontière entre le monde invisible et le monde réel. Il y a une telle libre circulation entre ces deux univers que finalement ils n’en forment qu’un. D’où l’immensité de l’univers de l’enfant. Le réel et l’invisible cohabitent comme deux jeunes amoureux vivent ensemble.

L’enfant a une connexion vibratoire et une connaissance de la nature invisible, spirituelle et divine de l’univers. Il n’est surpris de rien, ne se pose aucune questions des choses qualifiées d’étranges par des adultes beaucoup moins connectés. L’enfant, comme l’invisible, ne vit pas avec ce filtre qu’est le jugement. Il est. Il vit pleinement sa relation au monde sans aucune restriction.

L’enfant est au départ éveillé. Il est l’éveil même. Malheureusement et bien souvent, une éducation limitante, le cadre dans lequel il évolue restreignent peu à peu le champ de son évolution. 

Les sociétés occidentales mettent l’accent sur certaines disciplines, au détriment de celles de l’intuition, de cette facilité à communiquer avec l’invisible. Je pense que nos sociétés ont peur de l’invisible. Et les disciplines mises en avant sont celles du développement de la pensée, de l’entendement et de la lucidité. Ainsi, nos aptitudes à discerner le monde invisible comme faisant partie intégrante de notre monde disparaissent. Le jugement va être à l’honneur et nous faire dire, entre autre, qu’une chose que l’on ne voit pas n’existe pas. C’est l’endormissement d’une part de nous-même, d’une grande part de nous-même, car le lien avec le monde invisible va se rompre.

C’est très certainement pour cela que nous, pauvres endormis, avons besoin des cris stridents et désagréables de la corneille pour nous réveiller de temps en temps. Nous avons besoin de clochettes de rappel afin d’être pleinement à notre relation au monde. Le cri de la corneille pour nous ouvrir à un tout, bien plus vaste que celui que nous connaissons. Le cri de la corneille pour nous réveiller et être enfin dans l’éveil enchanté. 

Je suis curieuse, comment se manifeste votre monde invisible ? Ses manifestations sont-elles aussi bruyantes que le cri de mes corneilles ?

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Le monde invisible, cette belle âme

L’avez-vous remarquez ? La frontière entre le monde invisible et le monde matériel qui est le nôtre est mince. Sans barrières, ni douaniers, elle laisse le passage libre et la circulation se faire dans les deux sens.

Nous l’avons vu, il nous est facile d’ouvrir la porte et d’entrer en monde inconnu. Et bien, de la même façon et tout aussi facilement, le monde invisible pénètre notre…

L’avez-vous remarquez ? La frontière entre le monde invisible et le monde matériel qui est le nôtre est mince. Sans barrières, ni douaniers, elle laisse le passage libre et la circulation se faire dans les deux sens. Nous l’avons vu, il nous est facile d’ouvrir la porte et d’entrer en monde inconnu. Et bien, de la même façon et tout aussi facilement, le monde invisible pénètre notre espace matériel pour venir à notre rencontre. 

Ces manifestations sont parfois discrètes. Un livre abandonné là, au rayon des bandes dessinées, qui attire notre œil parce que, justement, il n’est pas rangé à la bonne place et qui, lorsque nous lisons la quatrième de couverture, nous attire assez pour que nous l’achetions. N’est-ce pas là une première manifestation du monde invisible ? Et quand nous lisons ce livre et que nous nous rendons compte qu’il répond à des questions que nous ne nous sommes même pas encore posées, n’est-ce pas là le mystère d’une seconde manifestation ?

Nous pouvons alors nous poser la question : que vient faire parmi nous le monde invisible ? Selon moi, l’âme du monde à une mission, celle de créer et de maintenir l’Équilibre. L’Équilibre avec É majuscule car il s’agit non seulement de maintenir l’équilibre au sein du monde invisible, mais également de créer et de maintenir celui du monde matériel, en même temps que d’établir celui entre ces deux univers. 

La tâche est ardue, car la mission de l’invisible ne peut être menée à bien sans nous, sans les habitants de la réalité matérielle. Mais nous sommes bien souvent, trop souvent, résistants. Entre ceux qui ne veulent pas se laisser tenter ou qui restent insensibles à toutes manifestations et ceux qui veulent bien faire confiance et entrer dans une relation intime avec cette dimension plus grande mais qui, cependant, ne voient ou n’entendent pas les suggestions émises ; nous prenons tous, chaque fois, le risque de nous égarer et par là de mettre en péril la mission de l'invisible.

Cependant, l’âme du monde, ne cesse d’entrer en contact avec nous. Elle suggère, nous fait des propositions que nous sommes libres d’accepter ou de refuser. Rien ne nous est imposé. L’invisible n’est pas un dictateur. Si nous voulons rester aveugles et sourds, il nous laisse être aveugles et sourds. Si nous voulons prendre une direction autre que celle suggérée par « les cailloux », il nous laisse aller là où nous le voulons. 

L’invisible est patient. Inlassablement, tel le petit Poucet, il va mettre sur notre route des cailloux, des livres, des rencontres, des beautés, des émotions, parfois des accidents, des épreuves pour nous offrir les impulsions nécessaires pour faire les bons choix et avoir les bonnes visions. C’est son rôle de répéter sans cesse, car il est impératif, qu’à notre tour, nous comprenions que nous avons notre rôle à jouer dans cette vaste comédie qu’est la vie. Il est important que nous fassions les bons choix afin de faire l’expérience de l’Harmonie, de la Paix et de l’Amour inconditionnel. Ce n’est qu’à cette condition que le tout atteindra l’Équilibre.

L’invisible s’invite auprès de nous. Êtes-vous, vous aussi, sensibles à ses manifestations

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Le passage

Que vous inspire le mot « passage » ? En ce qui me concerne je vois le passage comme une frontière entre deux mondes. Cette porte qui, si on l’ouvre, donne accès à un monde mystérieux.

Et si nous ouvrions la porte ? 

Voilà, c’est fait. Maintenant, dans le calme et sans frayeur, asseyons-nous un instant au bord de ce monde vaste et calme.

Concentrons-nous un peu afin d’écouter avec solennité le chant du silence. Il est important de bien écouter. Le silence nous parle. Et si l’on fait taire notre mental on entendra bien vite ce que…

Que vous inspire le mot « passage » ? En ce qui me concerne je vois le passage comme une frontière entre deux mondes. Cette porte qui, si on l’ouvre, donne accès à un monde mystérieux.

Et si nous ouvrions la porte ? 

Voilà, c’est fait. Maintenant, dans le calme et sans frayeur, asseyons-nous un instant au bord de ce monde vaste et calme. Concentrons-nous un peu afin d’écouter avec solennité le chant du silence. Il est important de bien écouter. Le silence nous parle. Et si l’on fait taire notre mental on entendra bien vite ce que la chanson du silence nous raconte.

Comme le troubadour et avec poésie la chanson nous raconte la vie, l’amour. Écoutons bien. Fermons les yeux. La chanson devient vite vie. Partout, tout autour, en bas, en haut, la vie bat. Et c’est un tumulte qui nous entraine. Un flux incessant. Écoutons bien, ne laissons pas notre mental faire taire ce bruissement. Non, laissons-nous porter par cette vague de bonté, d’amour absolu. Gonflons-nous de cette vie, de cette énergie. Personne ici ne va être juge. Chacun est là, à sa place. Le mental n’a rien à faire ici.

Ressentons. Ressentons. Ressentons. Chuuut, la vague est douce, enveloppante, caressante. Laissons-nous faire. Le mal n’existe pas dans cette partie du monde. Le chant est puissant et nous ne sommes plus vulnérables. Nous sommes là, à notre place, vidés de toute mesquinerie, de toute méchanceté. Nous sommes là pour éprouver l’amour du monde, l’amour de la vie. Chuuut… l’amour, tout bouleversant qu’il est, ne fait pas de bruit. Restons attentifs et sourions. Débarrassons-nous de la laideur, de la torpeur, de la bêtise.

Oublions à cet instant et dans ce monde que nous sommes tous porteur de laideurs, de peurs, de bêtise. Oublions pour ne rester concentrés que sur cette énergie qui nous porte, qui nous élève au-delà de tout, loin et pourtant si proches. Comme nous sommes légers ! Rien ne nous retient. Et c’est à ce moment, quand la vague nous élève au plus haut, que nous savons que nous faisons partie d’un tout, que nous ne sommes pas vains. Alors nous avons envie d’aimer, de chanter, d’aimer encore et vraiment. Nous n’avons pas envie que cela s’arrête. Pourtant la vague est déjà à redescendre, mais elle ne nous laisse pas tomber. Tranquillement elle va nous déposer à la porte, nous caresser une dernière fois pour nous dire « à bientôt ».

Nous sommes là, toujours du côté du monde mystérieux, sachant que nous allons devoir ouvrir la porte pour revenir à notre monde quotidien. Mais nous allons prendre le temps de respirer une dernière fois. Respirons, tranquillement. Imprégnons-nous des senteurs de la vie et de l’amour. Régalons-nous de nous sentir merveilleux, divins. Alors seulement, gorgés de cette vie, nous pouvons ouvrir la porte. Nous n’aurons plus peur. Nous pouvons affronter le monde réel, désarmés et pourtant tellement forts.

Nous ouvrons la porte et revenons à notre monde matériel.  Et parce que nous ne sommes plus les mêmes, chantons. Chantons la vie. Mettons dans le cœur de nos enfants le chant du silence, qu’ils aient envie d’ouvrir, à leur tour, la porte du mystère, qu’ils aillent gonfler leur cœur de pur amour et qu’ils sachent que la vie est précieuse et puissante à la fois afin de savoir aimer.

Avez-vous déjà passé la porte qui ouvre sur l'autre monde ?

Il existe une frontière, un passage entre deux réalités qui donne accès à l'inconnu.

Ne restez pas sur le palier. Entrez ! Continuons le voyage en monde invisible. Vous serez tenté par une prochaine chevauché de la vague d’énergie.

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